Le but avec ces pochettes est d’aider les personnes migrantes présentes à Calais à conserver leurs « richesses », passeport, téléphone et chargeur, argent... que, bien souvent, elles perdent lors d’expulsions policières qui se reproduisent fréquemment, parfois plusieurs fois par semaine.
Il était également espéré de dénoncer ces expulsions en les faisant davantage connaître. Cela ne nécessitait qu’un peu de tissu et de velcro pour la fermeture, ainsi que l’utilisation d’une machine à coudre. Personnellement, je n’ai utilisé que des restes trouvés dans une armoire ainsi que de vieux jeans.
Finalement grâce à quelques amies, et ayant proposé un envoi groupé, j’ai récolté quarante-quatre pochettes que j’ai expédiées à Calais à la mi-février. Je ne désespère pas de pouvoir refaire un autre envoi d’ici l’été prochain.
Si vous êtes tenté de nous rejoindre, voici ci-joint le mode d’emploi.
Anne-Marie Rageau, équipe de Villebon-sur-Yvette